mardi 15 janvier 2019

L’homme... une créature corollaire... fortuite...


" LES FEMMES SONT plus réelles que nature. Ouragan de réalité qui ravage tout ce qui n’est point biologie. La femme est - davantage - un être humain. L’homme, au fond, n’est qu’une créature corollaire, en quelque sorte fortuite. Point prévu au programme, il a fini par l’investir. L’être humain, en principe, c’est la femme. Les hommes ? ils ne font que circuler autour, se choisissant les tâches les plus saugrenues : logisticien, souteneur, banquier, matelot de sous-marin au long cours, ou alors philosophe, spécialiste en physique théorique - et jamais, nulle part vous ne les verrez satisfaits. Pour les femmes, c’est le contraire : songer à la plage. Contenter les hommes ne relève pas du plan terrestre. Représentent un type prolongé, trop mûri - voué à l’extinction. Monté en graine, pathologique. Mais la femme satisfaite, là, pardon ! Chose indescriptible, en tulle transparent, paire de slips en nylon diaphane bleuté argent.
  Pourtant, il y a l’envers de la médaille : les exceptions. Si  la femme mérite qu’on lui fasse - à titre provisoire - confiance, c’est uniquement comme putain, rien de plus. (...) "

Leo LipskiPiotrus, 1960, p.57, traduit du polonais par Allan Kosko, Editions L'Arbre vengeur.

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