samedi 28 janvier 2017

Robert Giraud
« Bien que déformée par des maternités successives, si la ville a pris un embonpoint de douairière, son éternel amoureux ne lui reconnaît que sa taille de jeune fille. Ajustée une fois pour toutes, la ceinture du Paris d’aujourd’hui est une frontière toute symbolique qu’effleure maintenant sans s’en apercevoir la foule qui déferle des banlieues et des cités-dortoirs. […]» p.33

«[…] Pas toujours coquette ni bien mise, la rue est une femme qui se reconnaît à son parfum. […]» p.60

Robert Giraud, “Paris, mon pote”, Editions le dilettante.

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