ꉺ * The Binary Coffee * ꉺ

[La fonction du livre est] de nous secouer et de nous éveiller, et de nous coller de force la face contre la réalité de l’homme et la réalité du monde. Hyvernaud.
Si j'étais riche, je sais bien ce que je ferais : j'achèterais la fôret de Compiègne, je ferais bâtir un mur autour, et alors je pourrais enfin pisser tranquille. Rudigoz.
On devrait prendre l’habitude de promener les nouveau-nés dans les allées des cimetières pour les habituer très tôt à leur véritable avenir. Sternberg.

dimanche 11 novembre 2018

Petite liste à Papa Noël...

(c)Reiser

Il s'agit d'une pré-sélection... Il ne me reste plus qu'à choisir... ça va être très difficile...
A suivre... (toutes suggestions sont les bienvenues :D)

Vacances - Marc Bernard (avant de lire les autres chez Finitude)

Travaux - Georges Navel

Pétersbourg - Andréi Biély

Le Nazi et le barbier - Edgar Hilsenrath

Être sans destin ou Le refus - Imre Kertesz

Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir - Cookie Mueller

Vagabonds de la vie – Jim Tully

Piotrus - Leo Lipski

Le Llano en flammes - Juan Rulfo

L'Aveuglement - Jose Saramago

Chemins nocturnes - Gaito ivanovitch Gazdanov

Mon suicide - Henri Roorda (avant de lire "Les Saisons Indisciplinées")

Lourdes, lentes... - André Hardellet

Mars – Fritz Zorn

Un petit boulot - Iain Levison

Le jardin du mage - Geza Csath

Pas dans le cul aujourd'hui, lettre à Egon Bondy - Jana Cerna

La loi des rues - Auguste Le Breton

Le soleil du désert - André Dhôtel

Les Béatitudes bestiales de Balthazar B - J.P. Donleavy

Encore une nuit de merde dans cette ville pourrie - Nick Flynn

Ablutions : Notes pour un roman - Patrick deWitt

Le syndrome de Fritz - Dimitri Bortnikov

Le Vent dans les saules - Kenneth Grahame

Des chaussures pleines de vodka chaude - Zakhar Prilepine

In memoriam - Paul Leautaud

Home - Toni Morrison

La marraine du sel - Maurice Fourre

Le Piéton de Paris / D'après Paris - Léon-Paul Fargue

Jérôme - Jean-Pierre Martinet

3 commentaires:

Kim11 novembre 2018 à 21:22
Déjà lu "Être sans destin" de Kertész ? Car "Le Refus" est en fait la suite du premier, qu'il vaut mieux avoir lu avant, bien qu'il puisse être compris sans cela malgré tout. Tu devrais aimer, je trouve Kertész assez proche d'Hyvernaud...

Le Biély devrait te plaire si tu aimes Gogol en général, le style en est assez proche.
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Préliminaires...

L’idée de tenir un blog pour partager mes goût littéraires, mes lectures et mes écrivains préférés ne date pas d’hier.

Avant 2009, je tenais déjà un blog (du même nom) sous WordPress, puis quelques années plus tard je suis passé sous Blogger, puis, très rapidement, sous Tumblr, pour enfin revenir sous Blogger. Je l’espère, pour la dernière fois…

J’essaye tant bien que mal de "déménager" mes anciens "post" mais beaucoup se sont perdus en route….

Plus jeune, je lisais plutôt de la Science-Fiction (Asimov, Simac, Sturgeon, Dick…) et du fantastique (Lovecraft, S.King, James Herbert, T.M.Wright, Anne Rice…). C’est d’ailleurs grâce à Isaac Asimov que j’ai pris goût à la lecture. Qu’il en soit vivement remercié ! :-)

Bien plus tard, après un pause de quelques années, j’ai redécouvert la littérature vers l’âge de trente ans...

Et là, c’est le drame ! Ma PAL n’a fait que grossir…

(to be continued...)

Cioran, Cahiers.

Les grands lecteurs sont des voluptueux, des paresseux, des abouliques, tout bonnement des gens qui fuient la responsabilité.

Tout n’est pas perdu, tant qu’on est mécontent de soi.

La seule utilité des enterrements, c’est de nous permettre de nous réconcilier avec nos ennemis.

On oublie toutes les douleurs ; mais on n’oublie aucune humiliation.

J’ai trop lu… La lecture a dévoré ma pensée. Quand je lis, j’ai l’impression de « faire » quelque chose, de me justifier vis-à-vis de la « société », d’avoir un emploi, d’échapper à la honte d’être un oisif……, un homme inutile et inutilisable.

À vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux ; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes ; avec l'âge on a une vision plus complète des choses.

Jacques Sternberg.

Une bibliothèque, c'est un des plus beaux paysages du monde.

Je ne suis jamais entré dans un bureau sans me demander comment m'en échapper.

Comment rira celui qui mourra le dernier ?

Je ne m'ennuie jamais. Mais tout m'ennuie.

Pourquoi chercher désespérément la clef du bonheur alors que, de toute façon, la serrure n'a jamais existé ?

La politique, fille de la diplomatie et de l'escroquerie courtoise.

Moi, j'aime bien jeter par-dessus bord les multiples privilèges que nous accorde notre temps dans le but évident de nous faire oublier qu'il nous écrase, en contre partie, sous des tonnes d'inconvénients.

Quand les autos penseront, les Rolls Royce seront plus angoissées que les taxis.

Assurer un emploi exige non seulement une mentalité de prisonnier sur parole, mais une faculté de toujours recommencer les mêmes gestes.

C'est drôle aussi laid que ce soit, un paysage, les hommes arrivent toujours à l'enlaidir encore.

Je n'avais jamais ressenti le besoin d'avoir l'heure de ma mort gravée à mon poignet.

Le superflu m'a toujours paru le sel de la vie et que seuls les charmes de l'inutile peuvent vous aider à supporter les horreurs de l'indispensable quotidien.

Rien ne tue plus sûrement la pensée, la créativité, le rêve, la lucidité ou le délire que le travail intensif, l'efficience, l'amour frénétique du gain, la course au profit et aux boulots profitables.

Il y a deux sortes de ruminants: les bovidés, qui ruminent de l'herbe, et les humains, qui ruminent du verbe.

Inquiétant, mais vrai : sur les 80 milliards d'individus qui ont déjà fréquenté notre terre aux cours des siècles, aucun n'a survécu.

Je pense, donc je sue. De trouille, évidemment.

L'Eglise a toujours tout fait pour soigner son image de marque tapageuse parce qu'elle sait que seuls le ridicule, le tape-à-l'oeil, le clinquant et le mauvais goût séduisent les foules.

La déclaration d'impôts peut passer pour le contraire d'une déclaration d'amour: on en dit le moins possible.

La mort, qui a toujours tort, a raison de chacun.

La faim justifie les moyens, mais on a rarement les moyens quand on a faim.

La serviette n'est jamais qu'un torchon qui a réussi.

La vie est le seul raccourci d'un néant à un autre.

La vieillesse, la dernière politesse de la moisissure.

Les conseils qui valent de l'or rapportent rarement de l'argent.

Les hommes vraiment pieux, on devrait en faire des clôtures.

On devrait prendre l’habitude de promener les nouveau-nés dans les allées des cimetières pour les habituer très tôt à leur véritable avenir.

L’ambition des uns fait l’abolition des autres.

Je n’ai jamais nourri de haine particulière pour les innombrables pauvres cons sans pouvoir et souvent exploités de ce monde, mais j’ai toujours haï d’instinct les hommes de droite en demeurant sceptique en face de ceux qui se prétendent des hommes de gauche.

On peut avoir été un mauvais fils, un frère ingrat, un père injuste, un mari infidèle, un amant cynique, un employé incapable, un détestable citoyen, et devenir malgré tout un mort exemplaire.

Si on te pelote le sein droit, tends le gauche.

Théoriquement, l'homme est un être humain. Pratiquement, c'est un tuyau percé aux deux extrémités.

Ventre affamé n'a pas d'oreilles. Heureusement, parce que ce n'est pas avec ça qu'il pourrait se remplir.

Scrabble : Jeu où le Q vaut encore plus cher que dans la vie de tous les jours.

Comment croire à Dieu qui, depuis le temps, n'a même pas le téléphone ?

Dans la vie il y a des hauts et des bas. Il faut surmonter les hauts et repriser les bas.

Les hantises de l'homme se réduisent à trois points de mire : mon moi, mes mois et mes émois.

Tout jeune, on pousse. Adulte, on se pousse. Vieux, les autres vous poussent.

Louis-Ferdinand Céline.

"Sachez avoir tort – le monde est rempli de gens qui ont raison – c’est pour cela qu’il écoeure.", Lettre à Henry Miller, septembre ou octobre 1934.

" FFI… FTTP… Gestapo… SSSKK… NAPSF… j’avais tout l’alphabet aux fesses… frisés, francs-tireurs, moscoutaires, à toutes les passoires j’étais bon […]", Maudits Soupirs pour une autre fois.

" Ce qui baise bien mes ennemis c’est que je suis nom de dieu vivant ! et que je les étrillerai menu avant de crever tout à fait ! Je ne sais pas encore comment mais je ne crèverai pas battu ! ", A Marie Canavaggia, 3 avril 1947.

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Petite liste à Papa Noël...

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