lundi 29 avril 2019

Fante Family...

Famille Fante : Une famille pas si idyllique que ça !


Made in Fante, portrait de Dan Fante (1944-2015), écrivain hanté par son père.
Pas facile d'être le fils d'un grand écrivain. Surtout lorsqu'il s'agit de John Fante, coléreux, coureur et alcoolique. Dan Fante a longtemps vécu dans l'ombre de ce père mythique. Il raconte sa vie d'errance à New York, loin du Los Angeles de son enfance, faite de petits boulots et surtout d'alcool et de drogue. Car Dan Fante a poussé le mimétisme jusqu'à sombrer, comme son célèbre géniteur, dans l'enfer de la bouteille.
Mais arrivé à la quarantaine, il parvient à réaliser le rêve qu'il a longtemps caressé : écrire. Il publie son premier roman, "En crachant du haut des buildings", dans lequel il met en scène son double, Bruno Dante. D'autres suivront, sous influence assumée de Charles Bukowski… et de John Fante.
"Après, j'ai relu. Plusieurs fois. Pas mal ce poème. J'ai repensé à Jonathan Dante. C'était pour lui que j'avais écrit ça. Je me suis permis d'en écrire d'autres et que tous seraient pour lui" écrit-il dans un autre de ses livres "Les anges n'ont rien dans les poches".
Dans ce documentaire, périple entre l'Italie et Los Angeles avec un passage par le désert californien, Dan Fante confie sa difficile émancipation de la figure paternelle. Aujourd'hui quinquagénaire, il raconte qu'il rêve encore très souvent de lui. Les réunions de famille montrent elles aussi que le fantôme de John hante encore tous les Fante.
(Réalisation : François Lecauchois et Stéphane Muller Production: 5ème Planète)

Le Père omnipotent derrière le Fils...

dimanche 28 avril 2019

Soupir de l’orgasme, silence de l’héroïne...

William S. Burroughs
"Ce livre expulse ses pages dans toutes les directions, kaléidoscope de panoramas divers, pot-pourri d’ariettes et de bruits de la rue, de vesses et de cris de guerre et de grincements de rideaux de fer dans les ruelles commerçantes – cris d’horreur et de passion, éthos et pathos et pataquès, miaulements du chat fornicateur et piaulements ultrasoniques du poisson-chat déplacé, charabia prophétique du brujo dans les transes de la muscade, claquement de vertèbres des pendus, hurlements des mandragores, soupir de l’orgasme, silence de l’héroïne dans le silence en contrepoint des cellules assoiffées au petit matin, Radio Le Caire s’égosillant comme un commissaire-priseur pris de délire, les flûtes du Ramadan effleurant les nerfs malades du camé avec la fluide légèreté d’un détrousseur d’ivrognes tapi dans la grisaille du métro à l’aube et cherchant du bout des ongles le froissement vert du billet bouchonné… Voici la Prophétie et la Révélation…"

William S. Burroughs, Le Festin nu [Naked Lunch, 1959].

samedi 27 avril 2019

Un Fils à Papa...

http://pougnesystem.blogspot.com/
Qui est ce fils à papa ? Ce farang désopilant ? Je ne sais pas ! Aucune idée... Un chroniqueur de ses lectures foutraques, à l'humour très personnel, au verbe facile, et au "post" souvent très drôle voire parfois hilarant... Pas moins de 500 posts en 4 ans... C'est la première fois que je fais de la pub' pour un blog "mort"... Malheureusement...
Y'a à boire et à manger... Des classiques comme Proust (l'oeuvre complète, même plus!), Matthew G. Lewis, Kessel, Faulkner, Buzzati, Vialatte, Condorcet, Soljénitsyne, Voltaire et ses copains... et du moins classique comme des livres de SF, d'Alphonse Boudard (un grand fan aussi!), Hilsenrath, des livres politiques, des biographies en vrac, et autre post iconoclaste, etc.
Souvent de la bonne rigolade...




Parachutiste marocain après atterrissage...

vendredi 26 avril 2019

C’est érotique…

« Pourquoi ils se gêneraient les Anglais ? Ils auraient bien tort ! Les Français ils sont tout consentants, ils sont enthousiastes d’être battus, écrabouillés, dépecés vifs… Ça leur fait plaisir… Dakar… Dunkerque… Libreville… Mers-el-Kebir… Fouilly-les-Oies !… Ils peuvent bien prendre tout ce qu’ils veulent ! Vivent les Grandes Banques ! Et vive le Roi ! Les Antilles !… les Indes !… Mendoza !… Pays femelle vénère raclée… l’amour bien cruel… couler toute la flotte française !… On leur fait cadeau !… les Canaries… la Pucelle… Terre-Neuve… Canada !… Ils veulent pas de la Corse ?… Mais voyons !… Ça n’a vraiment pas d’importance !… Pas de géographie !… de la jouissance !… Napoléon ! Fachoda !… 
  Il suffit que ça leur fasse plaisir ! On se trouve vengés dans notre honneur ! Vive la Reine ! Vive Madame Simpson ! abolir nos cathédrales !… Vive Dieu l’Anglais !… Nous envoyer les choléras, le bouton d’Alep, la fièvre aphteuse, le chancre mou ! Ça nous vengera bien notre honneur !… pourvu que ça emmerde les Allemands !… On souffrira tout ! Ah ! on reluira tant et plus !… C’est du dépit féminin, ça se raisonne plus !… C’est érotique… Si ils voulaient nous bombarder ! c’est ça qui nous ferait bien jouir. Oh ! l’extase alors ! cette transe ! On serait tout heureux comme à Londres !… On irait faire nos queues en cave… C’est ça qui nous vengerait l’Honneur !… Et si ils nous mettait les gaz ?… Du coup alors on se tiendrait plus ! Quelles folles délices ! Quelle jubilation jusqu’aux anges ! C’est là vraiment qu’ils nous aimeraient !… C’est ça qu’emmerderait les Allemands !… On leur ferait des trous dans leurs masques… Ils sauraient pas ce qui leur arrive !… Oh, alors ! alors ça pardon ! 
  Ça serait pas la moitié d’un sport !… 
  On rigolerait de jour et nuit !… 
  On serait morts pour la Chambre des Lords de rire sous les gaz hilarants !… 
  C’est autre chose que des Colonies. »

Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps, 1941.

mercredi 24 avril 2019

Sur le mariage...

Pour que la société dure avec sa structure actuelle, il faut que les individus se marient et fondent des familles. Mais dans l’immense majorité des cas, le mariage est un lien qui fait souffrir. Deux êtres « qui sont faits pour s’entendre » ne sont pas nécessairement faits pour vivre ensemble, du matin au soir et du soir au matin, quarante ans de suite. Parce qu’ils sont doués de sensibilité et d’imagination, par le simple fait qu’ils sont vivants, l’homme et la femme sont incapables d’obéir au représentant de l’État, qui leur dit : « Il faut que désormais vos sentiments ne changent plus. »
Henri Roorda, Mon suicide.

dimanche 21 avril 2019

Portrait de lecteur de "A à Z"...


J’ai découvert ce TAG chez “D’une berge à l’autre”, qui fait suite à une longue série. Je ne suis pas narcissique pour deux sous et peu loquace d’habitude mais comme j’ai trouvé aussi ses réponses très inspirantes, je me jette à l’eau moi aussi… ploufff… Et puis, un peu de prosélytisme ne fait pas de mal...

A pour « auteur » : l’auteur(e) dont tu as le plus de livres : 

Dans ma période post-ado, je pense qu’en nombre de livres c’est Stephen King et Serge Brussolo. 
Mais en plus lu, je crois que c’est Romain Gary ; une bonne trentaine ! Dont quelques-uns encore à lire… Puis vient aussi chez moi Bukowski, 25, je crois ; édition de poche et édition de salon (les gros livres rouges chez Grasset), en double donc! (Plus quelques livres américains (7)… Tout ça assaisonné de lettres, de biographies, de photographies, d’études diverses, de DVD (les films Barfly, Factotum, les 2 docs), de CD (“Hostage” (pirate), et pour Gary, Interview “le nomade multiple”)... voire même BD comme pour Céline... Eh oui, quand j’ai un écrivain dans la peau, je ne fais pas semblant… (une sale habitude))

B pour « best » : la meilleure suite de série :

Je ne lis pas de série sauf par inadvertance, à l’insu de mon plein gré…
Les récits d’Adrien Zograffi, la jeunesse d’Adrien Zograffi, la vie d’Adrien Zograffi… (Adrien Zograffi chez les nudistes, Adrien Zograffi fait un gangbang, Adrien Zograffi prend du crack...) ; le double littéraire de Panaït Istrati, le Jack London des balkans, écrivain roumain de langue française, au style merveilleux… Bien plus lyrique que London et sans la barrière de la traduction!
Ou La trilogie créole de Patrick Chamoiseau “Une enfance créole” ;  “Antan d'enfance”, “Chemin d’école” et “À bout d'enfance”, le récit d’une enfance martiniquaise que j’ai adoré.
Ou Jules Vallès avec sa trilogie “L’enfant”...

C pour « current » : ta lecture en cours :

Un bref retour aux sources après plus de 20 ans : “Mondocane” de Jacques Barbéri. Peut-être l’un de mes écrivains français de SF préféré (avec Serge Brussolo). Où la part belle est faite plus à l’organique qu’à la cybernétique ! Il décrit toujours un univers délirant ; une sorte d’”Alice aux pays des merveilles”/”Le voyage de Gulliver” (toutes proportions gardées) sous LSD ! Barbéri est à la SF ce que David Cronenberg est au film ; une “pièce rapportée”. Mais bien-sûr il faut aimer ces/ses délires...

D pour « drink » : la boisson qui accompagne tes lectures :

Aucune! Le papier n’aime pas les liquides.


E pour « e-book » : e-book ou roman papier :

Les 2 mon capitaine ! Les 2 ont leurs avantages et leurs inconvénients. Pour découvrir un écrivain dans le domaine publique sans se faire arnaquer par les éditeurs ou un livre plus édité ! et oui, ça arrive ! (ou un livre piraté avant de passer à la caisse). POUR les liseuses passives, mais sans le tactile, on peut lire en plein soleil et elles fatiguent moins les yeux… j’ai testé ! Et avec un dictionnaire intégré, siyouplé! POUR pouvoir lire aussi les auteurs autoédités. POUR avoir des oeuvres complètes en une centaine de grammes… Alors... Pourquoi tant de haine autour des ebooks ?! 
Et cela ne m’empêche pas d’acheter le livre papier pour qu’il trône fièrement dans ma bibliothèque… :) Comme le fait aussi un de mes anciens collègues de boulot. ça me donne l’occasion de les relire… 

F pour « fictif » : un personnage fictif avec qui tu serais sorti au lycée :

Aucun. Ou alors une androïde/”robote” d’un livre d’Isaac Asimov ! :) (Voir les couvertures de Caza).

G pour « glade » : un roman auquel tu es content d’avoir laissé une chance : 

“Voyage au bout de la nuit” de L.-F. Céline ; je lui ai au moins laissé 4 ou 5 chances !!! Mon plus haut score ! Je ne le regrette pas du tout ! Puisque Céline est devenu l’un de mes écrivains préférés ! Je suis d’un naturel lent...

H pour « hidden » : un roman que tu considères comme un joyau caché :

Je ne sais pas si c’est un joyau mais il est bien caché ! C’est “La Vie et moi” de Marcel Lévy (à ne pas confondre avec Marc ! rien à voir!). Chronique et réflexions d’un “raté”. Une sorte de déclaration de faillite ; la vie d’un homme normal et les routes qu’il faut emprunter pour la “rater”… en amour et professionnellement. Dans un style “vieille France” (à la Léautaud), par un homme très érudit, sans pathos, et avec ironie… Le bonhomme a “tellement” “raté” sa vie ;  ce livre fut publié alors qu’il avait 93 ans ! Le livre commença à avoir un petit succès d’estime dans le milieu littéraire… Et quand on commença à parler enfin de l’auteur… Il mourut… Comme un dernier pied de nez de la vie…
Ou alors “Une femme à Berlin” ou les romans de Hyvernaud. La liste est longue...

I pour « important » : un moment important dans ta vie de lecteur :

Le jour où je suis passé à la littérature dite générale (sur le tard, mais j’en lisais tout de même un ou deux par an), où j’ai lâchement abandonné la littérature de genre… J’ai commencé doucement avec Nothomb, Despentes… Les coqueluches de l’époque… puis Georges Perec… Et puis j’ai découvert Bukowski, à une époque où les trucs “hollywoodiens” (sirupeux, crémeux, lisses, sans aspérités, bien pensant, à la morale sans tâche...) me “gonflaient” grave ! Là j’ai été bien servi ! Comme pilule anti-hollywoodienne on ne fait pas mieux… c’est clair… Puis grâce à Buko : Fante, Céline (j’ai insisté!). Suivront : William Burroughs, Hubert Selby, Richard Brautigan, Romain Gary, Pedro Juan Gutierrez, Harry Crews… Jack London, Georges Hyvernaud, Octave Mirbeau, … Robert Giraud, Alphonse Boudard, Henri Calet… et bien d‘autres...

J pour « juste » : le livre que tu viens juste de finir :

“L’étrangère” de Sergueï Dovlatov. Une relecture du premier livre que j’avais lu de Dovlatov et qui m’avait laissé sur ma faim à l’époque ; alors qu’il est très bon et très drôle… J’ai adoré le re-découvrir !

K pour « kind » : le genre de roman que tu ne liras jamais :

Il ne faut jamais dire “jamais” ! Mais toute la littérature bit-lit et autres “50 nuances de ...“, je ne dois pas être la cible… Y’en a qui y croit ? Moi, je suis trop terre à terre pour cela… Le bon et beau millionnaire qui s’entiche d’une potiche et qu’il va déniaiser… C’est du “porno” féminin pour moi, car trop loin de la réalité ! Comme a dit le poète : “Le porno c’est un conte de fée pour adulte.”.
Ou alors les trucs de Marc Levy, Musso et consorts...

L pour « long » : le plus long roman que tu aies jamais lu :

Je ne vais pas faire un concourt de “taille” ; mais je crois que le plus gros que j’ai c’est : “Récits de la Kolyma” de Varlam Chalamov. 1500 pages aux éditions Verdier. Pas encore fini car je considère que c’est la lecture d’une vie... ou “L’Archipel du Goulag” de Soljénitsyne, 900 pages en version abrégée. Il y a aussi “Le pavillon des cancéreux” du même Soljénitsyne, 760 pages. Mais dans l’ensemble je ne lis pas beaucoup de “pavé”. C'est aussi sans compter sur les pavés de Stephen King ; dont "ça", 1500 pages en poche, qui se termine si j'ai bonne mémoire en "tournante". (La plus belle "tournante" de la littérature!)

M pour « major » : le livre qui t’a causé le plus gros « hangover » : 

J’aurais pu mettre “Voyage au bout de la nuit” et “Mort à crédit” mais c’est trop facile...
Si c’est pour “la gueule de bois”, groggy, je dirais les Hubert Selby Jr, une lecture en apné avec un vrai uppercut dans la gueule… de la littérature coup de poing… on n’a jamais fait  pire! A côté, “Le diable, tout le temps” fait pitié! (Il faut voir les commentaires sur Amazon, ils n’ont rien compris! Tous décontenancés par le côté “compact”/brique du texte! hilarant!). Balèze pour un mec "condamné" trois fois par la médecine et qui s'est dit un jour : "Je connais l'alphabet. Je peux peut-être devenir écrivain.". Et quel écrivain !
Pour “bouleversé”, je dirais “La Jungle” d’Upton Sinclair et “Nuit” d’Edgar Hilsenrath.
En plus récent :
Pour “Bonne surprise surprenante”, je dirais “Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir” de Cookie Mueller.
Pour “Enjoué”, “Vacances” de Marc Bernard.
Pour “Estomaqué”, “Requiem des innocents” de Louis Calaferte.

N pour « nombre » : le nombre de bibliothèques que tu possèdes :

Pour ce qui est des livres : 3 seulement!

O pour « one » : un roman que tu as lu plusieurs fois :

Y’a bien “Vivre en survivant” de Jacques Sternberg, que j’ai lu 3 fois mais ce n’est pas un roman. J’en ai déjà parlé ici. Sinon, je dirais les romans de mes écrivains “cultes”/classiques à moi ; Charles Bukowski (“Pulp” et “Le Capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau”, je les ai peut-être lus 3 fois… 2 certain, je ne sais plus), John Fante (la “trilogie” ; “Demande à la poussière”, “La route de Los Angeles”, “”Bandini”), LF Céline (j’avais entrepris de relire tous ses romans tous les 3 ans (avec 2 par an en moyenne), mais par manque de temps je me suis arrêté au bout d’une fois :(), Romain Gary/Emile Ajar, Alphonse Boudard… Je n’ai jamais relu autant que depuis que j’ai découvert la littérature générale. Et envie de tout relire! Et quand tu dis que tu relis des livres, on te regarde bizarre!

P pour « préféré » : ton endroit préféré pour lire :

Mon lit (ou mon canapé), bien décontracté, avachi, de la musique sur les oreilles. Le paradis! A la différence de Bernard Pivot qui ne lit qu’à son bureau, comme un travail. Je rêve d’une grotte de livres éclairée à la bougie comme dans Gaston Lagaffe...
(c)Franquin
Q pour « quote » : une citation d'un livre que tu as lu qui t’inspire ou te fait ressentir plein d’émotions :

“Les professeurs de morale sont des fonctionnaires payés par l’Etat (aux professionnels, s’ajoutent, d’ailleurs, de nombreux amateurs) pour intimider l’individu pendant que celui-ci est encore jeune, afin que, plus tard, il ait honte de se montrer tel qu’il est. Ce moyen que la société emploie pour se défendre est excellent : elle peut ainsi réduire au minimum le nombre de ses gendarmes.”
Ce professeur, Henri Roorda, avait tout compris et mit fin à sa "carrière"… (cf “Mon Suicide”)

R pour « regret » : un regret de lecture :

“L'Attrape-cœurs” de J. D. Salinger, une véritable purge pour moi ; 150 pages qui m’ont fait ch… à mourir ! (un problème de traduction?). Une réelle déception. Un chef-d’oeuvre bien surfait ! Et j’ai toujours cru que l’on ne pouvait pas écrire un livre qui se tient en 150 pages… C’était avant de découvrir Georges Hyvernaud !

S pour série : une série que tu as commencée mais jamais finie (et dont tous les tomes sont sortis) :

Le dernier de la trilogie Jules Vallès : “L’Insurgé”.
Et les dernières aventures de “Adrien Zograffi”...

T pour « trois » : trois de tes livres préférés de tous les temps :


  • “Mort à crédit” de Céline
  • “Last Exit to Brooklyn” de Hubert Selby Jr (ancienne traduction, pas lu la nouvelle)
  • “Le Festin nu” de William S. Burroughs
Une claque à chaque fois! Au moins parce qu’ils sont des ”bâtards” de la littérature ; bien en dehors du carcan de la sacro-sainte Littérature! 

U pour « unapology » : quelque chose dont tu es fan sans aucun remord :

Le “Jack Daniel's”. Et le whisky et le bourbon en général. Et aussi le mauvais goût.

V pour « very » : un livre dont tu attends la sortie avec une grande impatience :

“La Filiale” de Sergueï Dovlatov, parce que c’est un inédit.
Mais, en fait, tous les nouveaux livres/nouvelles publications de mes écrivains favoris, même (et surtout!) si ils sont morts !

W pour « worst » : ta pire habitude livresque :

Je collectionne sans le vouloir les marque-pages! J’en mets partout et il m’en faut toujours plus. Je dois en avoir un de presque 30 ans ! ça ne me viendrait pas à l’idée de corner un livre... quelle horreur!
Et comme dit précédemment, passionné par un écrivain j’ai toujours tendance à acheter autres choses que ses romans ; CD d’interview ou de lecture (Gary, Céline, Dard, Calet), film en DVD, correspondance (Bukowski, Céline), livre de photographies (Bukowski, Céline, et pourtant ils n’ont pas des gueules d'ange), documentaire en DVD (Bukowski, Céline, Selby, Léautaud, Burroughs)... vraiment une sale habitude...
Et puis aussi acheter encore des livres alors que ma PAL est pleine...

X pour « x » : commence à compter à gauche en haut de ton étagère la plus proche et prends le 27ème livre :

“Danse Macabre” de Stephen King ; le premier d’une longue série que j’ai lu! C’est un recueil de nouvelles. Quel conteur ! Quel nouvelliste !

Y pour « your » : ton dernier livre acheté :

Ce n’est pas un mais deux :
“Sarcellopolis” de Marc Bernard et “Comme une version arty de la réunion de couture” de Cookie Mueller, encore tout chaud sortie de presse… c’était pour mon anniversaire.

Z pour « Zzz » : le dernier livre qui t’as tenu éveillée bien trop tard dans la nuit :

Le seul je crois à l’époque où je lisais encore le soir tard dans la nuit ; “Je suis une légende” de Richard Matheson. Lu en deux soirées ; la dernière s’est terminée à plus d’une heure du matin… Pas moyen de lâcher le livre… un vrai roman à suspense! même si le côté scientifique est bidon.

dimanche 7 avril 2019

Macron gaze son peuple !!!

De dangereux terroristes maitrisés... (Source)

Un truc de dingue... Tiens ça me rappelle quelqu'un...
la même tête de con!
C'est marrant, ils s'enprennent toujours aux gens qui ne peuvent riposter ou qui ne représentent aucun danger ! Et jamais aux vrais dangereux ! Quel courage !!! (et en plus avec notre pognon!)