Femmes :
«Vous me prenez pour une femme ? avec des opinions ?… Je n’ai pas d’opinions. L’eau n’a pas d’opinions.» (A Elisabeth Porquerol, 29 [juin 1933].)
«Elles sont rares les femmes qui ne sont pas essentiellement vaches ou bonniches – alors, elles sont sorcières et fées.» (A Hindus à propos d’Elizabeth Craig, 10 [septembre 1947 ?].)
«Les femmes ça décline à la cire, ça se gâte, fond, coule, boudine, suinte sous soi ! mutines, à poison, gredinettes, pertes, fibromes, bourrelets, prières. C’est horrible la fin des cierges, des dames aussi.» (Féerie pour une autre fois)
«Une femme qui passe son temps à redouter les grossesses n’est qu’une espèce d’impotente et n’ira jamais bien loin dans la réussite.» (V ,72.)
«Les femmes ont des natures de domestiques.» (V,78.)
«Il faut être gai avec les femmes, tout au moins dans les débuts.» (V ,228.)
«Les femmes sont faites pour souffrir. Masoch est leur Dieu. Si on ne les viole pas, bat pas, cocufie pas, déchire de mille façons elles n’arrêtent pas de pleurnicher. Aussi ont-elles trouvé le moyen d’aller à présent à la guerre et de passer sous les tanks – Chères créatures ! L’emmerdant est leur jalousie.» (A Marie Canavaggia [avril 1947].)
Cité dans Dictionnaire Céline, Philippe Alméras, ©Plon 2004.