4 juillet 1961
(...) j’ai appris par la radio la mort de Céline. Si je l'avais suivi, on aurait dit encore une fois que je l'avais imité... Écrivez de longues phrases, on dira que vous copiez Proust. Qui devait tout à Saint-Simon. Soyez sombre, soyez désespéré, vous voilà kafkaïen. Lyrique, c'est du Claudel. Amer, du Léautaud. Vous n'y échapperez pas. Si vous continuez pendant quelques années, on finira par se servir de votre nom pour étiqueter les nouveaux venus.
Roger Rudigoz |
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